Villages détruits du Camp de Suippes

Le Centre d'Interprétation de Suippes annonce : "Le samedi 3 juin 2023, dans le contexte de la journée nationale des blessés de l'armée de Terre (JNBAT), le CENTIAL-51e RI vous ouvre les portes du camp de Suippes et vous faire découvrir les villages détruits pendant la Première Guerre mondiale."

Plus d'informations sur la page billetweb : https://www.billetweb.fr/visite-des-villages-detruits-du-camp-militaire-de-suippes

Lors de la visite des villages détruits en 2014

Le versant ouest de l'Argonne s'étale en pente douce pour se confondre avec la Champagne "Pouilleuse" (nom issu de la plante le pouillot, genre de thym sauvage, qui abondée sur ces terres), d'ailleurs, il n'est pas simple à ce jour de fixer une limite à ces deux entités géographiques.

Durant la Guerre de 14-18, dans la continuité du front argonnais (flanc ouest avec La Gruerie, le Bois de Ville), la première élévation est La Main de Massiges, puis monts et buttes s'étirent jusqu'a vers la Butte de Souain à une altitude flirtant avec les 200m. Ce relief va devenir dès les premières semaines de guerre une ligne de points stratégiques à défendre à tout prix.

Pour certains villages situés dans les vallons, dont ceux de La Dormoise et du Ruisseau du Marson, leur sort sera irrémédiablement lié aux attaques et aux contre-attaques plus destructives les unes que les autres. A la fin de la guerre, les cinq villages, Le Mesnil les Hurlus, Les Hurlus, Perthes les Hurlus, Tahure et Ripont ne sont pas reconstruits. La zone devient un "no man's land" (zone rouge), puis un camp militaire, avec pour appellation - Camp militaire de Suippes. Pour que les noms de ces villages ne soient pas oubliés à jamais, ceux aux alentours ont ajouté le nom de ces villages détruits.

La Ferme de Beauséjour