En Argonne : Les lieux de mémoires de la Deuxième Guerre mondiale

Le 8 mai, jour de la Commémoration de l'Armistice de la Deuxième Guerre mondiale en Argonne

Durant la Première Guerre mondiale avec la stabilisation du front et l'enlisement dans une guerre de tranchées, l'Argonne devient connue pour ses combats violents et meurtriers. 

A l'entame de la Deuxième Guerre mondiale, en mai 1940, l'offensive allemande progresse toujours inexorablement. Stonne et ses alentours deviennent le théâtre de violents combats de blindés. Cette fois-ci, le relief accidenté le couvert forestier de l'Argonne ne suffit plus à barrer la progression de l'ennemi. La France et une partie de l'Europe sont envahies. 
L'Argonne a connu des heures douloureuses pendant la Guerre 39-45. Le territoire subit moins de destructions que durant la Guerre de 14-18. Mais deux villages, Les Islettes et Villers-en-Argonne sont détruits en partie par des bombardements. Lors d'un bombardement aux Islettes, un train de munitions explose rasant le centre du village, le convoi n'ayant pas eu le temps de s'engouffrer dans le tunnel à proximité.
Dés 1942, des militants isolés se regroupent pour faire passer les prisonniers évadés.
Au fil des mois, les petits groupes éparpillés s'organisent, des zones de parachutage sont aménagées. La résistance devient très active après le débarquement afin de désorganiser l'ennemi. Ce sont les lignes de chemin de fer "Sainte-Ménehould - Verdun", surtout dans le secteur des Islettes et de "Revigny-sur-Ornain - Vouziers" qui sont le théâtre de ces opérations.
Fin juillet 1944, en représailles d'une action mal concertée, les habitants de Clermont-en-Argonne voient cent douze clermontois partir en déportation, soixante-douze ne reviennent pas.
L'Argonne est libérée entièrement début octobre 1944.

Au bord des routes argonnaises, sur les bâtiments, des monuments, des plaques commémoratives rappellent ces heures tragiques.

Un épisode dramatique du maquis Grandhan-Lançon - Le 29 août 1944, à l'orée du bois de la Forge entre Montcheutin et Senuc, trois hommes sont fusillés. Des parachutages avaient lieu sur 2 terrains, l'un près de Lançon et l'autre près de Senuc.

Bois de la forge calvaire des fusilles

Avant d'arrivée à Senuc, face à la vallée, sur le bas-côté de la route D41, un monument des FFI est dédié à Léon Hautecœur, un Résistant du maquis de Lançon. Lors d'une mission d'éclaireur, il est blessé avec un autre camarade à cet endroit. Léon Hautecœur ne survit pas à ses blessures.
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A proximité de Vienne-le-Château, le long de la D63 à La Renarde, le monument à la mémoire de Louis LEMAIRE
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Le monument de la Résistance à Vienne-le-Château sur l'aire de repos de la D63.
Monument 39 45 5

A la Gare de Sainte-Ménehould, à la mémoire des agents de la SNCF
Monument 39 45 3

 

Un char AMX 13 construit après la Guerre 39-45 est placé au pied du "Pain de Sucre" à Stonne. Il rend hommage aux unités ayant combattues durant ces heures tragiques qui plongeront le monde dans les pires atrocités.

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Documentation :

Lieu de mémoire - Le bois de la Forge à Senuc : http://ardennetiensferme.over-blog.com/article-28790661.html
Horizons d'Argonne n°70-71.

Date de dernière mise à jour : 08/05/2023

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