Journée mondiale des zones humides 2022 : La diversité des milieux humides en Argonne
La diversité des zones humides en Argonne, autres que les étangs
Les sources - Une multitude de sources sourdent du massif argonnais
La Noue Dieussont à Servon-Melzicourt
Une des nombreuses sources le long du Ruisseau de Talma dans le Bois de Ham
Entre Lançon et Senuc, à la faveur d'un replat, l'eau s'étale dans les prairies, figée par une gelée matinale.
Dans la Vallée de La Biesme, entre La Harazée et Le Four de Paris
Comme beaucoup, certaines sources sont aménagées en fontaine, en lavoir, en abreuvoir et en gayoir ou parfois forme un ensemble fonctionnel. Une source ainsi aménagée à Saint-thomas-en-Argonne, mais abimée par le temps et laissée à l'abandon. En 2013, l'association jlargonnais avait entrepris une première série de journées de nettoyage du site.
Gayoir et lavoir à Villers-en-Argonne
Des mares formées par des sources présentes dans la carrière d'Aubréville
Le phénomène d'eutrophisation des eaux stagnantes dans l'une des mares de cette carrière
Les bois marécageux, situés dans les fonds de vallée, comme ici entre Vienne-le-Château et Saint-Thomas-en-Argonne dans la Vallée de La Biesme
Entre les Etangs des Bièvres et l'Etang de Poligny
Lors de débords de L'Aisne, les prairies humides ou inondables
Ceux sont des zones naturelles d’expansion de crues, parties intégrantes du li majeur d'une rivière, dont l'intérêt écologique est certain :
"Les zones d’expansion de crues jouent un rôle indispensable dans la prévention des inondations en participant notamment à :
− Eponger et stocker les débordements en eau dans le sol,
− Allonger les durées d’écoulement en eaux,
− Réduire les débits lors d’un débordement,
− Renouveler la biodiversité avec la circulation des sédiments créant ainsi de nouveaux habitats favorables à l’installation de nouvelles espèces"1.
Mercredi 10 Février 2022, débords de l'Aisne vers Le Chemin
Vaste étendue inondée en aval de Vienne-la-Ville (février 2020).
A Servon-Melzicourt (mars 2020), la peupleraie copieusement inondée
A Servon-Melzicourt (janvier 2018), toute la vallée est recouverte d'eau
En amont de Brécy-Brières (janvier 2018)
Apparence d'estran lors d'un débord estival à l'aval de Vienne-la-Ville (en...juin 2016)
Annexe fluviale, un ancien méandre, devenu bras mort, rempli lors d'une crue à Saint-Thomas-en-Argonne (mars 2016)
Après un débord (mai 2013), les prairies humides en amont de Vienne-la-Ville
En décembre 2012 à Brécy-Brières
A Savigny-sur-Aisne (2015), un bel exemple de prairies humides avec sa végétation caractéristique, dont les plantes herbacées comme les Carex ou autres graminées.
La Vallée de La Biesme, une zone humide à proximité de Vienne-le-Château
L'Aire à Varennes-en-Argonne le 1er janvier 2018
Le 1er janvier 2020, reste de débords de l'Aire dans une dépression
La faune de ces espaces
Février 2021 à proximité de Saint-Thomas-en-Argonne - Quand l'eau se retire, des moments apprécier par les grues, de plus en plus présentes sur les terrains où poussent maintenant du maïs à la place des prairie humides retournées et drainées dans certains cas.
Dans la Vallée de La Biesme, des vanneaux profitent des nombreuses flaques (février 2020). Ceux-sont des oiseaux limicoles, c'est-à-dire qu'ils vivent et se nourrissent sur la vase. Etymologiquement, “limicole” vient du latin limicola et composé de “limus” qui signifie “limon” (la boue, la vase) et de colo (habiter). Ces oiseaux ont des pattes et un bec adapté à ces milieux.
Un triton dans une flaque laissée par des rouages en forêt
Les tourbières entre Germont et Harricourt
Documentation :
SAGE des Deux Morins fiche n°13, Préserver les zones naturelles d’expansion de crue, p.173
Date de dernière mise à jour : 24/02/2024
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